mardi 20 avril 2010

maladies typographiques communes


Nous avons un dépliant promotionnel à produire pour une imprimerie et une partie parlera de l'agence de graphisme fictive créée pour le cour : Psychotik. Nous sommes les trois filles plus une autre co-équipière pour ce projet. La partie qui parle de Psychotik traite des Maladies Typographiques Communes. Nous sommes partie d'un texte de Ellen Lupton, Thinking with type, A critical guide for designers, writers, editors & students, et nous l'avons complété avec d'autres maladies et informations.

"Les maladies mentales, tout comme les maladies physiques, peuvent prendre plusieurs formes. Des formes variées de dysfonctions apparaissent parmi la population exposée à la typographie et le graphisme pendant de longues périodes de temps. Bon nombre de personnes les craignent et les comprennent mal. Cette crainte disparaîtra lorsque les gens seront mieux informés. nous avons de bonnes nouvelles pour vous : toutes les dysfonctionnements graphiques et typographiques peuvent être traitées. Il suffit de consulter un graphiste qui vous remettra sur la bonne voie. Ce peut être un travail long et ardu, mais les résultats sont garantis à 99%.

Typoholisme: trouble caractérisé par la consommation excessive et la dépendance aux fontes, menant à des problèmes physiques et psychologiques. Aussi appelé abus typographique ou dépendance aux polices de caractères. Vous vous réveillez en sueurs froides, vos mains qui tremblent, le corps raide et les yeux rouge, vous avez besoin de votre dose.

Typophilie: état d’attachement excessif et de fascination de la forme des lettres, souvent au détriment d’autres intérêts et d’objets de sélection. Les typophiliques meurent habituellement sans un sou et tout seul.

Typophobie: La peur ou la haine irrationnelle de l’anatomie des lettres, souvent marquée par la préférence des icônes, symboles, dingbats et, dans les cas extrêmes, des gros points et des croix. Les peurs des typophobes peuvent souvent passées inaperçues (mais non résolues) par des doses régulières d’Helvetica et de Times Roman.

Typochondrie: état d’anxiété persistante d’une personne croyant avoir sélectionné la mauvaise police de caractères. Cette condition est souvent accompagnée du symptôme OKD ou DCO (Optical Kerning Disorder ou Désordre de Crénage Optique), le besoin constant d’ajuster et de réajuster les espaces entre les lettres.

Typothermie: Le refus chronique de s’engager pour la vie avec une seule police de caractères — ou même de 5 ou 6, comme le recommandent plusieurs médecins. Le typothermique est constamment tenté de faire l’essai de nouvelles polices de caractères «Hot», souvent sans avoir payé les droits d’utilisateur.

Trouble typonarcissisme: désigne l’amour qu’une personne ressent pour la fonte qu’il a créé. La personne vivant avec un trouble de la typographie narcissique est très centrée sur elle-même et a constamment besoin d’être le centre d’attention des autres. Il est arrogant et hautain, et se croit supérieur aux autres. Il manque d’empathie envers les autres fontes et refuse de les utiliser.

Trouble Typoranoïaque: état constant de méfiance envahissante envers les typographies. Il interprète les intentions des typographie qui l’entourent comme étant malveillantes. Ce trouble commence généralement par un événement ou la personne est trompé par une fonte, par exemple lorsqu’il fait un projet mais que la fonte ne répond pas aux critères.

Trouble typozoïde: ne manifeste aucun intérêt pour les relations entre typographies. Il veut en utiliser qu’une seule. Les travaux de ces personnes paraissent insensibles, froids et distants. Ils ne semblent cependant pas rechercher la marginalité de façon volontaire."


Alors, êtes-vous malade?

Stéphanie

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire